jeudi 30 avril 2009

The Parlor Mob

The Parlor Mob "And you were a crow" - Roadrunner Records

Le revival rock sixties-seventies compte un nouveau fer de lance en provenance du New Jersey: the Parlor Mob. La photo de groupe au dos de la pochette vous replonge (pour les plus vieux) direct en ces temps où tous les musiciens se devaient d'arborer des cheveux longs, moutache et pose avachie. Mais fi des apparences, dès les premières mesures de "Hard Times", la messe est dite.

Pas un morceau faiblard sur cet album dont les références qui viennent à l'esprit sont Led Zeppelin pour la voix du chanteur Mark Melicia, Black Crowes pour l'influence rock sudiste.
Mais si les influences sont assumées, on reste scotché par l'originalité et la diversité des 12 morceaux du disque, 12 comme dans le temps où on ne pouvait pas caser 70 mn de fourre-tout foutraque parce-que les vinyls, c'était autre chose, ma bonne dame.

Bon, j'arrête de jouer au vieux con mais je persiste et signe, à vos bacs le 18 mai.
(de toute façon, j'assume ma connerie!)

vendredi 24 avril 2009

Emission du 25 avril

Carly Sings: You are travelling (sortie le 22 juin)
Twisted Wheel: You stole the sun
A Camp: Love have left the room (Nina Persson des Cardigans & Niklas Frisk d'Atomic Swing)
The Rakes: Shackleton
Mirah: The Forest
Sheraff: Blowin in the wind
The Parlor Mob: Everything you're breathing for
Joe Bonamassa: Story of a quarry man
Kitty, Daisy & Lewis: Buggin blues
Hank Williams Jr: I really like girls (1985)
Curtis Hoback: My Bonnie
Bo Diddley: Pretty Thing
Betsy Gay: Hound dog (1953)
Little Richard: Land of a thousand dances (1966)
Grandmaster Flash: Swagger (2009)
Grandmaster Flash: New York, New York (1983)
Grandmaster Flash: We speak hip hop (2009)

jeudi 16 avril 2009

Emission du 18 avril

Men Without Pants: And the girls go
Aeroflot: Desert fuck fuck
Fu Manchu: Shake it loose
Ministry: Radar love
The Answer: No question asked
The Parlor Mob: Hard Times
Murder One: Whole lotta Rosie
Everlast: Folsom Prison blues
Jehro: All along the watchtower
Joe Bonamassa: Jockey full of bourbon
Franck Tortiller & l'Orchestre National de Jazz: The Rain Song
Lena Horne & Gabor Szabo: Yesterday when I was young
Tony Williams: Black bird

dimanche 12 avril 2009

Hank Williams Junior

Quand dans la nuit du 31 décembre 1952, on retrouve Hank Williams mort sur la banquette arrière de sa Cadillac, une légende va naître, entretenue par ceux qui l'ont côtoyé, celles qui ont partagé une nuit ou plus si affinités.

De son premier mariage avec Audrey Mae Shepard naîtra un fils, Randall Hank Williams, surnommé Bocephus par son père, du nom de la marionnette d'un ventriloque. Il n'a pas 4 ans à la mort de son père qu'il a plus entrevu, celui-ci étant fréquemment sur la route pour ses concerts et ses tournées. Sa mère divorce une seconde fois d'Hank en mai 1952 (la première fois en 1948) mais celui-ci se remarie en octobre avec Billie Jean Jones, mariage qui sera par ailleurs "rejoué" le lendemain du premier pour satisfaire les fans qui vont payer pour assister à l'union du couple. 14000 personnes assisteront à la seconde cérémonie. Quelques jours plus tôt, Hank signe une reconnaissance en paternité à Bobbie Jett dont la fille, Antha Belle Jett, naîtra le 6 janvier 1953 (6 jours après la mort de Hank).

Audrey Mae exploite alors le filon en intégrant son fils à la "Caravan of Stars", alors qu'il n'a que huit ans. Il se produit au Grand Ole Opry, signe en 1963 avec MGM, reprend les chansons de son père et se fait une place dans les charts country et pop.
La légende continue de plus belle avec le film biographique "Your Cheating Heart" où George Hamilton interprète le rôle de son père, Randall, âgé de 14 ans, chantant à la place de son père dans la B.O. du film. Mais l'adolescence est l'âge du refus, et Randall veut prouver qu'il n'est pas qu'un fils de...
En 1966 sort "Standing in the shadow" par Rockin Randall & the Cheating Hearts. Il sortira encore d'autres albums sous le nom Luke the Drifter Jr, pseudo utilisé par son père pour sortir des disques sur différents labels., accompagné par les musiciens qui jouaient avec son père, les "Drifting Cowboys".

La rébellion de Randall se confirme fin des années 60 début des années 70 de par son refus de jouer le jeu de Nashville (Hank Williams a toujours été mal vu là-bas) et il sombre peu à peu dans l'alcool et diverses drogues.
Le ton de sa musique vire au rock sudiste: "Hank Williams Jr & Friends" est enregistré en 1975 avec Charlie Daniels, Chick Leavell des Allman Brothers et Toy Caldwell du Marshall Tucker Band. La tournée qui suit marche bien mais Randall est victime d'un accident de voiture assez grave qui le laissera partiellement défiguré. On ne le verra plus alors qu'avec barbe, lunettes noires et chapeau en toutes circonstances, ou presque.
Dans les années 80, il enregistre différents album avec Ray Charles, John Lee Hooker, Willie Nelson, Tom Petty et d'autres.
La technologie aidant, le disque "There's a tear in my bear" réunira le père et le fils pour un duo.

Son site officiel.

vendredi 10 avril 2009

Emission du 11 avril

Men Without Pants: Double life
The Parlor Mob: Can't keep no good boy down
Aeroflot: Lost en la cocina
Aeroflot: Fur Zimmer
Stony Broke: Let me go
Keith: Welcome to my fairground
The Decemberists: A bower scene
Dentelles Nerveuses: Washing machine blues
Bob Dylan: With God on our side
Hank Williams: Jesus Remembered me
Hank Williams: I saw the light
Merle Travis: I am a pilgrim
Rex Allen: Crying in the chapel
Rosetta Tharpe: God don't like it
Sam Cooke & the Soul Stirrers: He's my rock (wait on Jesus)
E. Presley, J.L. Lewis, C. Perkins: Just a little talk with Jesus
E. Presley, J.L. Lewis, C. Perkins: Walk that lonesome valley
(The Million Dollar Quartet)

dimanche 5 avril 2009

Hank Williams (6ème partie)

Men with broken heart (Williams, 51)

L'année 1951 va ressembler à la précédente avec ses sessions d'enregistrements, ses tournées, ses passages radio et ses apparitions au Grand Ole Opry.
Mais comme on ne change pas comme ça du jour au lendemain, les mêmes travers, même minorés, verront Fred Rose perdre patience après son éviction de l'Opry en août 1952 (devinez pourquoi), le départ des membres de son groupe qui iront travailler avec Ray Price et son deuxième divorce (celui-là pour de bon) d'avec Audrey en mai 1952.
Ces deux années verront sortir des morceaux tels que "I can't help it", "Hey good lookin" (dont la version de Johnny Cash est une vraie merde) ou encore "Crazy Heart" et le "Half as much" de Curley Williams dont la version ultérieure de Rosemary Clooney (la tata de George) montera à la 2ème place des charts pop.
Hank se remarie le 16 octobre 1952 avec Billy Jean Jones.
Dans la soirée, ou la nuit (le mystère reste entier) du passage de 52 à 53, Hank Williams est retrouvé mort à l'arrière de la Cadillac conduite par un jeune fan de 18 ans, Charles Carr, qui l'emmenait à Canton, Ohio, pour un show. Une bouteille de whisky traine sur le siège arrière à côté de lui.
La cause exacte de sa mort, crise cardiaque, étouffement (vomissures) ou overdose ne sera jamais connue.

A 29 ans, Hank Williams, qui a tout le temps été de santé fragile, meurt de ses excès d'alcool, de drogues (un "médecin" lui fournit des produits pour soigner son dos mais en profite pour le rendre dépendant). Pourtant, cette vie dans l'air du temps d'alors (au sortir de la guerre, le taux d'alcoolisme et de suicides est le plus élevé enregistré aux Etats Unis) et surtout sa production feront de lui une vraie superstar, à l'exemple de son mariage avec Billie Jean recommencé le lendemain pour les nombreux fans qui n'avaient pu assiter au premier.
Pas mal du tout pour un type qui ne savait ni lire ni écrire la musique.

Sources:
A. Komororowski: Livret coffret Proper Records
G. Herzhaft et Jacques Bremond: Guide de la country music et du folk.

Biographies conseillées par ces auteurs:
"Your cheatin heart" de Chet Flippo
"Hank Williams: the biography" de Colin Escott

vendredi 3 avril 2009

Emission du 4 avril

The Taikonauts: Journey to the stars (au Saint de Seins le 25 mai)
Dick Dale & his Del-Tones: Cotton picking
The Champs: Chariot rock
Joseph Leon: San Francisco Bay (sorti le 26 mars)
Men Without Pants: Double fire (sortie le 6 avril)
The Asteroids Galaxy Tour: Satellite (sortie le 18 mai)
Clare & the Reasons: Everybody wants to rule the world
St Augustine: Rainy Country (Kutu Folk Records)
Leopold Skin: Flowers and Trees (Kutu Folk Records)
The Delano Orchestra: Until I die (Kutu Folk Records)
The Parlor Mob: Everything you're breathing for (sortie le 18 mai)
Izia: The Train
Marko: Revenir en arrière
Groovythingz: le blues nucléaire
The Parlor Mob: the Kids
Men Without Pants: And the girls go
Black Bomb A: Burning road