Jumpin' Tonight
Début 1950, Big Joe Turner tourne au gré des contrats dans des clubs de Louisiane -Bâton Rouge et la Nouvelle Orléans- où il fait la connaissance de Frank Fania, propriétaire du New Drop Inn, qui l'embauche pour jouer dans son club ainsi que dans d'autres endroits. C'est tout naturellement que Big Joe Turner entre en contact avec Dave Bartholomew dont il adorait l'orchestre, ne manquant presque jamais leurs concerts.
Ils enregistreront deux singles pour le label Imperial, l'orchestre de Dave Bartholomew étant le groupe de sessions d'enregistrement attitré du label. "Jumpin' Tonight"/"Story to tell" ainsi que "Lucille"/"Love my baby" avec un certain Antoine "Fats" Domino au piano, seront néanmoins des échecs commerciaux cuisants. Big Joe va continuer à tourner, avec Lowell Fulsom et Pee Wee Crayton entre autres, puis remonte vers le nord.
C'est dans le nord que la carrière de Big Joe Turner va l'amener à son plus haut niveau de gloire à la faveur du contrat qu'il signe avec le label Atlantic des frangins Ertegun.
Comme Jimmy Rushing venait de quitter l'orchestre de Count Basie, celui-ci engage Big Joe pour une série de concerts à l'Apollo Theatre de Harlem mais le courant ne passe pas entre eux. Ertegun, qui connaissait Big Joe depuis les séances du Café Society, l'engage et Big Joe enregistrera régulièrement:
"Chains of Love", "Bump Miss Suzie", "Sweet Sixteen", "Poor lover's blues", "Still in love with you" en 1951 et 1952 avec "Piano man" Walls, Taft Jordan, Joe Morris et d'autres.
1953 le voit enregistrer "Honey Hush" et "Crawdad hole" avec Pluma Davis, Fats Domino puis "Oke-she moke-she pop" et "TV Mama" avec les Blues Kings comprenant Elmore James, Johnny Jones et Red Saunders.
dimanche 25 octobre 2009
Big Joe Turner (cinquième partie)
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