vendredi 30 janvier 2009
Emission du 31 janvier
Girlschool: Spend Spend Spend
Woven Hand: Kicking bird
The Craftmen Club: Sexodrome
Dr Feelgood: Roxette
The Kinks: She's got everything
The Arctic Monkeys: Baby I'm yours
Undertones: When saturday comes
Towers of London: Air Guitar
Eric Clapton: Tribute to Elmore
Jeff Beck & Rod Stewart: You shook me
Roy Hogsed: Cocaine blues
Zeke Clements: Oklahoma blues (1948)
Bob Wills: Brain cloudy blues (1946)
Bill Monroe: Rocky road blues (1945)
Shelley Lee Alley: Women Women Women (1937)
Dockboggs: Country blues (1927)
Jimmie Davis: A woman's blues (1030)
Lead Belly: Homesick and lonesome blues
Jimmie Rodgers: Mississipi Delta blues
The Stooges: L.A. Blues
dimanche 25 janvier 2009
Tex Ritter
En 1928 il chante à la radio KRPC à Houston puis monte à New York pour chanter dans le choeur du spectacle "New Moon" à Broadway. Toujours à Broadway, il joue dans "Green grow the lilacs" (1930) qui deviendra "Oklahoma". Il participe également aux spectacles "The roundup" en 1932 puis "Motherlode" en 1934, toujours à Broadway.
Parallèlement, Tex Ritter participe à des shows radio qui lui permettent de devenir assez populaire, interprêtant des chansons et des contes du Far West. Il enregistre son premier disque en 1933 pour American Record Company (qui deviendra Columbia) "Goodbye ole paint".
En 1935, Tex Ritter signe pour Decca Record "Sam Hall" et "Get along little doggie". Il part pour Los Angeles l'année suivante où il jouera dans une quarantaine de films de cowboys jusqu'en 1945.
Tex Ritter signe avec Capitol Records en 1942 un contrat qui fait de lui le premier artiste western de la maison de disques. Le succès commence à venir avec "Jingle Jangle Jingle" mais c'est en 1944 qu'il obtient son premier numéro 1 dans les charts country et pop avec "I'm wastin my tears for you".
En 1945 Tex Ritter classe 3 chansons aux trois premières places du Billboard. Les tubes s'enchaînent avec "Rye Whisky" et "Deck of cards" en 1948. Le tube "High Noon" ("Le train sifflera trois fois") lui permet de passer à la télévision à l'occasion de la première retransmission des Academy Awards (les Oscars) en 1952.
Tex Ritter crée son label Vidor Publications avec Johnny Bond en 1953, "Remember the Alamo" étant le premier titre sorti. Son premier album sortira 4 ans plus tard.
Son show télé "Ranch Party" durera 4 ans.
Tex Ritter se marie en 1941 avec Dorothy Fox dont il aura deux enfants: Thomas et John (acteur télé et cinéma mort en 2003).
Il meurt en 1974.
vendredi 23 janvier 2009
Emission du 24 janvier
Led Zeppelin: Rock and Roll
Wayne County and the Electric Chair: Rock'n'Roll resurrection
Sweatmaster: I'm a demon and I love rock'n'roll
The Ramones: Rock'n'Roll High School
Guitar Wolf: Kawasaki Z750 Rock'n'Roll
AC/DC: Rock'n'Roll Damnation
Watcha: Rock'n'Roll Kids
Sweet: Rock'n'Roll Disgrace
Jerry Lee Lewis & Jimmy Page: Rock'n'Roll
Jerry Lee Lewis: Hang up my rock'n'roll shoes
Eddy Cochran: Rock'n'Roll blues (1964)
Boswell Sisters: Rock and roll (1934)
Gayle Griffith: Rocket Rock'n'Roll
Mickey Hawks: Rock'n'Roll rythm
J.W.Warden: Sidewalk Rock'n'Roll
Johnny Knight: Rock'n'roll guitar
Wally Black: Rock'n'Roll mama
Loretta Thompson: Hi de Ho Rock'n'Roll
jeudi 22 janvier 2009
La Grande Sophie et Clarika
Clarika: "moi en mieux"
Match déséquilibré entre La Grande Sophie et Clarika. La première pourrait déjà passer pour une vieille de la vieille (je ne sais pas ce que ça donne d'accorder cette expression au féminin, mais tant pis) avec un cinquième album qui tranche par rapport aux albums précédents. La rockeuse à guitare et cuir (je force le trait) s'est muée en chanteuse auteure-compositrice pour "Des Vagues et des Ruisseaux", production à la maison pour un album très acoustique, des textes impeccables à faire passer la taulière de l'Elysée pour une élève de 3ème en pleine mutation sexuelle.
Evidemment, je suis de parti pris, mais à vous de vous faire une idée à partir du 29 janvier.
Clarika, quant à elle, sort un bon album dont la variété des compositions démontre que l'on n'a plus besoin d'aller chercher chez les anglo-saxons pour obtenir une production excellente, des textes qui font rigoler, pleurer et s'interroger. Clarika joue par moment la carte de la dérision, voire du cynisme mais en servant le texte et en le rendant meilleur. Belle réussite.
Attention, l'outsider Anaïs n'a pas dit son dernier mot car son album mérite également le détour mais vous devez déjà le savoir car c'est le seul album déjà sorti dans les bacs.
"Moi en mieux", de Clarika sort le 2 mars.
dimanche 18 janvier 2009
Bob Wills
En 1915, il donne sa première représentation en public au violon. Il quitte la ferme en 1922 et fait ses débuts à la radio l'année suivante. La même année, Bob Wills se marie avec Edna. Leur premier enfant nait en 1929 à Fort Worth.
Comme la grande majorité des musiciens de l'époque, il se produit en blackface dans un medicine show. Le premier enregistrement de Bob Wills est une reprise de Bessie Smith dont il est fan.
De 1930 à 1932, son chemin croise celui de Milton Brown pour fonder les Light Crust Doughboys. Milton est au chant, remplacé par Tommy Duncan après que Brown soit parti fonder son propre groupe, les Musical Brownies. En 1933, Bob Wills & the Texas Playboys avec Leon Mc Auliffe à la steel guitar sont les seuls concurrents sérieux des Musical Brownies, mais la mort de Brown en 1936 va laisser Bob Wills sans concurrent et en fait cette année le plus gros vendeur des disques du label Brunswick.
C'est également l'année de son second mariage avec Ruth dont il divorcera 3 mois plus tard. Il récidivera plus tard avec son quatrième mariage (après Mary Ellen): il divorce de Mary Louise Parker en 1941. Son cinquième mariage avec Betty Anderson verra naitre une fille en 1946.
Tommy Duncan quitte Bob Wills en 1948; il était le dernier membre originel des Texas Playboys. Il meurt en 1967.
Dans les années 50, Bob Wills se tourne vers Nashville puis vers Las Vegas en 1958. Il meurt le 13 mai 1975 après 18 mois de coma.
Quelques titres parmi sa production musicale:
Nancy Jane, 1932 (Fort Worth Doughboys avec Milton Brown)
Mexicali Rose, 1935 (avec Helen Stone au chant)
Steel Guitar Rag, 1936 (avec Merle Travis, Leon Mc Auliffe et Cliffie Stone)
New San Antonio Rose, 1940 (1 million de disques vendus)
Corrine Corrina, 1940 (chanté par Bob Wills)
Brain Cloudy Blues, 1946 (adaptation de Milk cow blues)
Dans la fratrie Wills, Luke et Johnny Lee feront également carrière mais sans connaitre le succès de leur frère aîné.
Bob Wills est également le premier à s'être produit au Grand Ole Opry de Nashville avec un batteur dans son groupe. L'intégrisme des organisateurs de l'Opry n'autorisait aucune nouveauté dans le style de musique country, les artistes ou groupes retenus pour se produire à l'Opry (passage obligé pour la renommée et des contrats juteux) devaient rester dans les limites musicales édictées par ces gardiens de l'ordre moral, par ailleurs très pieux et très à cheval sur le comportement des artistes. Plusieurs grands noms se virent refuser la scène du Grand Ole Opry à cause de leur alccolisme, de leur vie débauchée ou de leurs fréquentations multiraciales. Bob Wills monta sur scène en cachant le batteur derrière le rideau et dès les premières mesures du premier morceaux fit lever le rideau, ce qui provoqua l'ire des organisateurs, mis devant le fait accompli.
vendredi 16 janvier 2009
Emission du 17 janvier
Sebastien Grainger: Meet new friends (Canada)
The Young were Wolves: Gala monster rally (Philadelphie)
Guns 'n' Roses: If the World
Jym: Siamese sisters
Eric McFadden Trio: One bad reason
The Who: Hall of the mountain king
Sylvester Weaver: Guitar rag (1927)
Bob Wills & the Texas Playboys: Steel Guitar rag (1936) Leon McAuliffe, Merle Travis, Cliffie Stone
Curley Williams: Just A-pickin and A-singin (1948)
Tex Williams: Never trust a woman (1947)
Deuce Spriggins: Who broke the lock on the henhouse door
Speedy West: Speedin' West (1953)
Slim Whitman: I'm casting my lasso towards the sky
Jimmy Rodgers: Let me be your side track
Dixie Chicks: Lubbock or leave it
Foxy Brown/ Spagga Benz: Oh Yeah
Kinny: Afro love forest
TLC: I'm good at being bad
mardi 13 janvier 2009
Steel Guitar
Les raisons de l'essor de la guitare sont autant économiques que religieuses. Une guitare est plus facile à fabriquer et à entretenir qu'un violon; les groupes religieux, noirs en particulier, depuis le début du XVIIIème siècle avaient fait du violon un symbole obscène du péché (A Boston, cité édifiée au milieu du XVIIème siècle par les colons protestants puritains ou Quakers, la danse et la musique -profane- étaient sévèrement réprimées: un texte municipal de 1693 détaille d'ailleurs tous les instruments de musique interdits à Boston en mentionnant leur degré "d'imprégnation démoniaque": guimbarde, violon, etc...). La guitare fut introduite sur les îles Hawaii par des vaqueros mexicains dans les années 1830 mais il faut attendre la fin du siècle pour qu'elle devienne partie intégrante de la musique hawaiienne.
La guitare hawaiienne exigeait l'utilisation d'un objet dur et lisse qu'on faisait glisser sur les cordes pour obtenir un son étiré et aérien, un "super glissando", au lieu des notes précises obtenues avec les doigts. L'histoire retient que c'est Joseph Kekuku, élève de l'école de garçons de Kamehameha, qui découvrit l'effet que faisait un peigne ou un couteau appliqué sur les cordes, se servant ensuite d'une barre de métal pour les renforcer.
Le style gagne les Etats Unis dans les années 1890 (voir l'article "Ukulele"). Dans les années 1920, cette technique va prendre deux appellations distinctes selon le style de musique pratiqué: slide pour les musiciens de blues et steel guitar pour les musiciens country. Le premier bluesman à avoir enregistré dans un style dérivé du style hawaiien est Blind Lemon Jefferson (1897-1930) sur "Jack' o'Diamond blues" en 1926. A l'instar de Jefferson, des guitaristes de blues du sud ajustèrent des tubes de métal ou des goulots de bouteilles (bottleneck) à leurs doigts.
Les Hawaiiens avaient l'habitude de jouer la guitare posée à plat sur les genoux mais de très rares bluesmen utilisèrent cette pose, Bukka White (1909-1977) étant l'un deux.
Les bluesmen slide guitaristes les plus connus de cette époque sont Scapper Blackwell et Casey Bill Weldon. Plus tard, Elmore James et d'autres feront perdurer ce style qui reste encore un signe de reconnaissance du blues autant rural qu'urbain.
La même année que Blind Lemon Jefferson, Frank Hutchison, un blanc né en Virginie, devint le premier artiste country à enregistrer dans ce style. Cette session à New York pour le compte du label Okeh en octobre 1926 donna "Worried blues" et "Train that carried the girl from town".
Au milieu des années 20, Ed et Rudy Dopera mettent au point une guitare à corps métallique, la National, et en 1929 fabriquent leur première Dobro en bois et métal (Dobro pour Dopera Brothers). Ces guitares étaient fabriquées avec des résonateurs métalliques (3 pour la National, 1 pour la Dobro) afin d'obtenir une résonnance naturelle.
La première steel guitar électrique dont on jouait à plat sur les genoux fut fabriquée par Rickenbaker en 1931. Un des premiers à en jouer, mais de manière classique (pas sur les genoux) fut Bob Dunn. Ayant écumé le pays avec des formations de vaudeville depuis 1927, il rejoint les Musical Brownies de Milton Brown fin 1934. Bob Dunn, après la mort de Brown en 1936, forme son propre groupe, les Vagabonds", et joue également avec l'orchestre de Cliff Bruner, les Texas Wanderers. Il prend sa retraite dans les années 40, donne des cours de guitare et gère un magasin de disques à Houston. Diplômé du conservatoire de musique de Houston, Dunn est considéré par ses pairs comme le maître de la steel guitar. On raconte que pour les dates de concert avec Bob Dunn, les organisateurs prévoyaient un steel guitariste de réserve, au où Dunn, grand consommateur d'alcool, tomberait de sa chaise pendant le set.
Le plus célèbre steel guitariste du western swing est Leon Mc Auliffe. Il expérimente la guitare électrique en essayant une guitare que Bob Dunn lui prête. Mc Auliffe intègre le groupe de Bob Wills en 1935 à l'âge de 18 ans et y restera jusqu'en 1942. Après la guerre, il enregistre avec son propre groupe puis continue en solo jusque dans les années 70.
La transformation de la steel guitar amplifiée a lieu au milieu des années 40 quand John Moore, mécanicien et guitariste amateur, collabore avec la marque Gibson pour fabriquer la première pedal steel guitar, la Gibson Electraharp. Posée sur 4 pieds, elle pouvait avoir jusqu'à 4 manches de 8 cordes. Une mécanique complexe de câbles, poulies et axes métalliques reliés à des pédales qu'on actionne avec le pied, voire, le genou, permet de produire différentes sonorités et accords d'une nouveauté inouïe. Un des plus célèbres pedal steel guitaristes est Speedy West (Wesley Webb West), né en 1924 à Sprinfield, Missouri. Il commence à jouer sur une National en 1937 et, onze ans plus tard, achète sa première pedal steel guitar.
Il travaille alors avec Spade Cooley, Hank Penny, étant l'un des musiciens de studio les plus réputés de Los Angeles. Speedy West enregistrera plus de 6000 disques avec presque 200 chanteurs différents, country ou pop, indifféremment.
Parmi les pedal steel guitaristes qui vont forger le Nashville Sound qu'on écoute encore aujourd'hui, citons Webb Pierce et Bud Isaacs.
Sources: "Country" et "Blackface" de Nick Tosches, éditions Allia.
lundi 12 janvier 2009
Charlie Winston
La voix très présente, très chaleureuse et soul de Charlie Winston n'est pas sans rappeler par moments, mais dans un autre registre, Finlay Quaye.
Fortement recommandé!!!
dimanche 11 janvier 2009
Milton Brown
Malheureusement pour le "daddy of western swing", sa mort au même âge que le Christ ou Kurt Cobain (33 ans) n'a aucunement contribué à ce que sa mémoire soit honorée et respectée au juste titre qui aurait dû lui échoir.
Né en septembre 1903 au Texas, aîné d'une fratrie de trois, Willie Milton Brown prit très jeune le goût du chant, au point d'être surnommé "The Harmony Kid" à l'école.
Papa Brown, joueur de violon, fut très vite accompagné par son fils Milton lors de fêtes privées (mariages, bals du samedi soir) et rejoint par Derwood, le plus jeune des frères, qui avait commencé à apprendre la guitare. Milton chantait également à l'église, bien qu'à ce moment il n'avait aucunement l'intention d'en faire son métier plus tard.
En 1927, Milton forme son propre groupe histoire de jouer quelques concerts, le soir, étant vendeur de cigares pour gagner sa vie. Le nom du groupe variait selon les membres qui le composaient et selon l'endroit où ils se produisaient: the Police Quartet, the Rock Island Rockets. C'est en 1930 que sa carrière connait un tournant alors qu'il rencontre Bob Wills lors d'un thé dansant.
Wills fut d'abord choqué par la dégaine des deux frères Brown, cigare au bec, mais changea d'avis et invita Milton à rejoindre son groupe, ajoutant qu'il recruterait Derwood dès que celui-ci en aurait fini avec les études scolaires.
Après avoir écumé la région dans des medicine shows, ils décrochent un contrat pour jouer à la radio WBAP. Et comme les sponsor de l'émission était une fabrique de luminaires, the Aladdin Lamp Company, ils prennent le nom de "the Aladdin Laddies".
Décrochant un contrat pour jouer régulièrement au Crystal Springs Ballroom, un endroit très fréquenté par les voyous dont un certain couple devenu célèbre: Bonnie Parker et Clyde Barrow.
En 1931, le groupe trouve un engagement à l'essai d'un mois sur radio KFJZ, sponsorisé par les fabricants de farine Light Crust Flour et adopte le nom de "Light Crust Doughboys". Ce show radio, au regard de son succès, inspirera beaucoup d'autres compagnies et radios à produire d'autres artistes sur les ondes, pratique qui durera jusqu'à l'apparition de la télévision dans les foyers.
Leur premier enregistrement pour Victor a lieu le 9 février 1932 sous le nom des "Fort Worth Doughboys", avec les morceaux "Sunbonnet Sue" et "Nancy Jane". Lassé par l'interventionnisme de W. Lee O'Daniel, patron de Burrus Mill qui fabriquent les farines Light Crust Flour, Milton Brown quitte le groupe et forme les "Musical Brownies" avec Derwood à la guitare, Ocie Stockard au banjo, Jessie Ashlock au violon, Fred "Papa" Calhoun au piano et Wanna Coffmann à la basse.
Malgré le split, Wills et Brown resteront amis jusqu'à la mort de Milton.
Le succès sera au rendez-vous pour les Musical Brownies dont le line-up évolue: Bob Dunn est embauché en 1934 pour jouer de la steel guitar.
Cliff Bruner, violoniste, rejoint le groupe alors que celui-ci enregistre à présent pour Decca, fin 1934, début 1935.
Dès lors, les sessions d'enregistrement seront plus nombreuses et c'est sur ces deux dernières années (1934-1936) que Milton Brown assoit sa popularité dans tout le Texas ainsi que dans les états voisins. Le 12 avril 1936, raccompagnant une de ses fans chez elle dans sa voiture, Milton percute un poteau. Sa passagère est tuée sur le coup, lui ne souffre que de côtes cassées. Amené à l'hôpital, on pense qu'il est hors de danger mais une côte brisée perfore un poumon et une pneumonie apparait. A l'époque, les antibiotiques sont encore une vue de l'esprit: Milton Brown décède le 18 avril. 3500 personnes assisteront à son entrerrement.
Derwood poursuivra l'aventure avec les Musical Brownies mais son manque naturel de leadership fera exploser le groupe, ses membres réussissant néanmoins une brillante carrière, en particulier Cliff Bruner, Bob Dunn et Ocie Stockard.
Sources: Adam Komorovski: notes de pochette du coffret 4 cd "Milton Brown and his Musical Brownies" - Proper Records (traduit et adapté par Dusport)
vendredi 9 janvier 2009
Anthony Fletcher
Deuxième album pour Anthony Viaux, Alexandre Destrez et Philippe Poinet après "Atlantique", "A.F.P." laissera certainement un petit goût de manque.
A vrai dire, si l'on peut trouver le chant un peu léger, l'atmosphère générale de l'album dévoile plus de chansons intimistes (Une case en moins, Les bras en l'air, Même si, Canadair) que de pop mélodies enjouées (15h, Aquagym, Rendez-vous).
En faveur de cet album: la réussite des arrangements et des orchestrations.
Sortie le 2 mars 2009
Emission du 10 janvier
Café Bertrand: Mescaline
Outburst: Drunk
Donnas: Not the One
The Percells: Hully Gully Guitar (1965)
Charlie Winston: Tongue Tied
Roy Rogers & Dale Evans: Cool Water
Sons of the Pionneers: Cool Water (1945)
Tommy Duncan: Who drank my beer (while I was in the rear) (1952)
Dave Bartholomew: Who drank my beer (... 1952)
Carl Holmes & the Commanders: Crossin' Over
Little Richard: Soul Train
Soul Snatchers: I can't stand it
Funkshone: The Strut
Kinny: Backstreet Lust
Alice Russel: Living the life of a dreamer
Steve Karmen: Breakaway
Fun Lovin' Criminals: Loco
mardi 6 janvier 2009
UKULELE
L'instrument du même nom vient également de Hawaii mais son origine est sujette à plusieurs histoires.
La plus connue rend le portugais Joao Fernandes responsable de son apparition. Il arrive à Honolulu en août 1879 à bord du "Ravenscrag" en compagnie de 400 autres immigrants portugais, après un voyage de 4 mois en provenance de Madère, pour récolter la canne à sucre. Dès son arrivée, pour fêter leur voyage sans encombre, il joue des airs populaires sur un instrument appelé "braguinha". Les autochtones, impressionnés par sa dextérité, rebaptisent l'instrument "ukulele".
C'est également un autre joueur de "braguinha" que l'histoire retient pour origine de l'ukulele: l'officier de l'armée britannique Edward Purvis, alors détaché à la cour du roi Kalakava.
D'autres font remonter son origine à un instrument hawaiien à trois cordes appelé "ukeke lele" dont l'appellation aurait dérivé en "ukulele" au fil des années.
C'est néanmoins Joao Fernandes qui, invité à la cour du roi David Kalakava, animait les fêtes et les réceptions, convertit le roi qui en apprit les rudiments auprès d'un autre portugais arrivé sur le même bateau que Fernandes, Augusto Dias. Les autres membres de la famille royale se mirent également à pratiquer l'instrument.
Augusto Dias se verra autorisé à apposer le sceau royal sur les instruments qu'il fabriquait dans sa boutique. Il ne fut pas le seul à fabriquer des instruments car on vit d'autres immigrants lui emboiter le pas et ouvrir des petits ateliers de fabrication d'ukulele.
L'instrument sera découvert par les continentaux américains à l'occasion de l'exposition internationale Panama-Pacific de 1915 où se produisit George E.K. Awai and his Royal Hawaiian Quartet avec Jonah Kumalac à l'ukulele. Le groupe fit également découvrir la lap steel guitar. Les fabricants américains Regal, Harmony et Martin ajoutèrent l'ukulele à leur catalogue d'instruments.
La guitare fut amenée à Hawaii dans les années 1830 par les "vaqueros" mexicains également enrôlés pour travailler dans les champs. Les musiciens locaux adaptèrent et développèrent leur propre style de jeu en posant la guitare sur leurs cuisses et en distordant les cordes.
C'est Frank Ferera, descendant portugais, né à Honolulu en 1885 qui introduit la steel guitar aux USA. Egalement nommé Palakiko Ferreira, il arrive aux States au début du XXème siècle et se produit dans des spectacles de vaudeville. Ses premiers enregistrements, pour Edison, sont crédités du nom Palakiko's Hawaiian Orchestra.
Après ces pionniers, d'autres viendront, tel Benjamin Keakahiawa Nawahi, multi-instrumentiste baptisé "The King of the Ukulele", qui enregistrera, après être passé par le vaudeville, avec les Hawaiian Beach Combers ou avec son propre groupe King Nawahi's Hawaiians. Son groupe suivant, après le déclin du vaudeville, verra débuter un chanteur appelé Len Slye, qui par la suite deviendra Roy Rogers. Sol Hoopi, partenaire occasionnel de Nawahi, émigrera aux States en 1919, formant plusieurs groupes pendant la décennie suivante, leur line-up incluant souvent Dick et Lani Mc Intire. Lani Mc Intire jouait de la trompette étant jeune et s'engage dans la Navy. Il apprend la guitare puis trouve des engagements avec Sol Hoopi et son Waikiki Hawaiian Trio. Il enregistre de nombreux disques dans les années 20 avec son propre groupe, participe à des enregistrements de Jimmie Rodgers en 1930. Lani Mc Intire joue aux côtés de Bing Crosby pour les morceaux "Sweet Leilani" et "Blue Hawaii" qui figurent dans le film "Waikiki Wedding", gagnant un Oscar tout en vendant plusieurs millions de disques.
"Blue Hawaii" sera repris un quart de siècle plus tard par un certain Elvis Presley dans le film du même nom.
La popularité outre- atlantique de l'ukulele fut due en majeure partie à des artistes de vaudeville tels que Cliff "Ukulele Ike" Edwards, Roy Smeck, Johnny "Ukulele Ace" Marvin ou George Hoy Booth, un anglais né dans le Lancashire, plus connu sous le nom de George Formby.
Cliff Edwards atteint la postérité non pas grâce à sa maîtrise de l'ukulele mais grâce à son interprétation de Jiminy Cricket dans le film animé Pinocchio de Walt Disney. On le verra un peut plus tard dans un rôle secondaire du film "Gone with the wind" (Autant en emporte le vent).
Louis Armstrong enregistra plusieurs morceaux "hawaiiens", à l'instar d'autres jazzmen dans les années 20-30.
Source: Adam Komorovski : Notes de pochette du coffret 4 cd "With my little ukulele in my hand" - Proper Records (traduit et adapté par Dusport)
dimanche 4 janvier 2009
Merle Travis
Né le 29 novembre 1917 à Rosewood (Kentucky). Ses parents pratiquent chacun un instrument de musique: banjo pour le père, mandoline pour la mère.
Il commence la guitare à l'âge de 12 ans. Ses influences sont Mose Roger et Ike Everly (le père des Everly Brothers et le grand-père d'Erin, ex-femme de W.Axl Rose).
Il joue dans différents groupes dont les Tennessee Wildcats, les Drifting Pionneers et les Brown Ferry's Four, groupe de gospel swing créé en 1943 après le départ des Drifting Pionneers de l'antenne de radio WLW, radio basée à Cincinnati où il a commencé en 1937. Les Brown Ferry's Four (avec Granpa Jones et les Delmore Brothers) deviennent rapidemment très connus grâce à leurs passages radio et leurs disques, ne faisant que très peu de concerts parce-qu'ils travaillaient parallèlement dans leurs groupes respectifs.
Après un passage chez les marines pendant la guerre, il se rend à Los Angelès et signe un contrat avec Capitol.
Il pratique le finger picking, appris avec ses maîtres Mose Roger et Ike Everly, rebaptisé Travis picking en son honneur, et influence, entre autres, Chet Atkins, Doc Watson, Scotty Moore, Carl Perkins.
Il apparaît dans les films "From here to eternity" (Tant qu'il y aura des hommes) et "Honky Tonk Man".
Morceaux les plus connus:
- Sixteen tons (1946) (Repris par Big Bill Broonzy en 1956)
- Steel guitar rag (avec Bob Wills et Leon Mc Auliffe)
- No vacancy
- Merle's boogie
- Cincinnati Lou
- Divorce me C.O.D.
Il meurt le 20 octobre 1983.
vendredi 2 janvier 2009
Emission du 3 janvier
Locksley: She does
The Bronx: Knifeman
The Craftmen Club: To the surface
Persephone's Bees: Nice Day (pub des Pages Jaunes)
The Blakes: Lie next to me
Lovin Spoonful: Didn't want to have to do it (1966)
Lou Reed: Blue Mask
The Ramones: Surf City (version originale par Jan and Dean)
The Wailers: Mau Mau (1959)
Ray Smith: Right behind you baby
Linda Gail Lewis: Nothin' Shakin' (petite soeur de Jerry Lee)
Jimmy de Berry et Walter Horton: Easy
Sonny Burgess: My bucket's got a hole in it (Tex Williams) repris par Hank Williams
Charlie Rich: Sittin' and thinkin'
Jerry Lee Lewis: Little Queenie (Chuck Berry) repris par les Rolling Stones
Buddy Rich: Route 66 (Bobby Troup) (1946)
Buddy Rich: Uptight (1966) repris par Stevie Wonder
Buddy Rich: Norwegian Wood (Lennon - Mc Cartney) (1967)
Buddy Rich: Alfie (David - Bacharach) (1968)
jeudi 1 janvier 2009
A LA VILLE
1er album pour un quatuor de Brooklyn dont les membres sont moins bien habillés que les Strokes mais dont le sens de la mélodie semble avoir pris le dessus sur les arrangements pompeux des sus-nommés. Pop habile, refrains accrocheurs, une pincée de guitares crades pour faire un peu garage (je commence à en avoir ras ... la casquette de cette étiquette qu'on colle à tort et à travers pour asseoir une crédibilité pseudo underground). Locksley vaut quand même bien plus qu'un morceau dans la B.O. de Cloverfield (My kind of lover) ou un autre comme générique d'émission pour djeunz décérébrés sur MTV (Why Can't I be you).
Ecoutez "She Does", "Up the stairs", "Only a girl".
Les Beatles aussi ont commencé petits.
Sortie le 14 janvier
Plus d'infos sur Locksley
Guns n' Roses - "Chinese Democracy" - Geffen
Les plus belles cannes du monde se sont faites attendre plus de 10 ans pour accoucher de cet opus où le sieur Axl dévoile enfin son talent. Plus emmerdé par les enfantillages de sous-fifres imbibés et défoncés, cet album signe le passage de W. Axl Rose de rock star digne de ses prédécesseurs à diva catégorie je chante super mieux qu'avant et je vous ponds des arrangements super sophistiqués qui ne justifieront jamais le coût de fabrication.
Mais la cohérence de l'album, le niveau nettement supérieur des lyrics par rapport aux albums passés, contenteront non seulement leur auteur, qui se la pète un peu quand même, mais aussi les auditeurs ayant les oreilles moins ravagées que les headbangers qui sont, de toutes façons, passés à autre chose, surdité et oeillères d'intolérance oblige.
Ce qui est dommage, c'est que ça va être difficile de faire mieux.
Plus d'infos sur Guns'n'Roses